Bilan 2025 : les tendances « techno et comptables »

Une étude menée par l’Ordre des Experts‑Comptables et Daf‑mag vient de dresser le tableau des innovations qui irriguent nos métiers. 262 entreprises innovantes déployées en 2025 et plus de 40 000 professionnels impliqués – soit une croissance de 22 % en deux ans – ce n’est pas un simple indicateur macro‑économique .
C’est la preuve que la comptabilité et la finance se transforment et que les directeurs financiers doivent revoir leur plan de jeu.

Marché en consolidation : choisir des partenaires qui dureront


L’étude pointe une intensité en fusions‑acquisitions avec 25 opérations en 18 mois . Le cas de Visma, qui a absorbé Evoliz et Kanta après plus de trente rachats en Europe, illustre cette fragmentation en voie de consolidation. Cette dynamique signale deux choses :

  • Durabilité des solutions : les outils portés par des acteurs robustes survivront aux vagues de consolidation . Mieux vaut s’adosser à des éditeurs capables de durer, ou intégrés à des groupes stables.
  • Offres élargies et intégrées : les solutions issues de consolidations offrent des suites logicielles plus complètes et des services intégrés . La question n’est plus de savoir s’il faut se digitaliser, mais avec qui.

Chez TREVYS, nous observons ces mouvements au quotidien. Le conseil ici est clair : ne choisissez pas un outil pour son gadget, choisissez un partenaire pour sa vision long terme.

L’étude recense des solutions couvrant toute la chaîne de valeur finance‑compta . On peut les regrouper en neuf univers interdépendants.

Chaque univers offre des leviers immédiats d’optimisation, d’automatisation et de conformité . L’enjeu n’est pas de tout adopter, mais de composer l’arsenal technologique qui s’aligne avec la stratégie et la maturité de votre fonction finance.


Neuf domaines d’innovation : panorama et enjeux

L’étude recense des solutions couvrant toute la chaîne de valeur finance‑compta . On peut les regrouper en neuf univers interdépendants :

  • Comptabilité et ERP : outils de comptabilité collaborative et suites logicielles pour piloter la saisie et la tenue des comptes .
  • Pré‑comptabilité et facturation : plateformes de facturation électronique, gestion des notes de frais, intégration bancaire et paiement pour fiabiliser les flux .
  • Trésorerie et recouvrement : solutions de gestion de cash, recouvrement et suivi des dépenses qui améliorent la visibilité sur les flux et la liquidité .
  • Capital humain et paie : SIRH, gestion de la paie et des talents, outils de déclarations sociales et de suivi des temps qui connectent la finance aux RH .
  • Reporting et pilotage financier : logiciels de consolidation, de reporting réglementaire et de modélisation pour transformer la donnée en décision .
  • Legaltech et conformité : solutions d’automatisation documentaire, de formalités juridiques et de signature électronique pour sécuriser les contrats .
  • Durabilité et extra‑financier : outils de reporting RSE, de comptabilité carbone et de notation ESG qui transforment l’empreinte environnementale en indicateurs .
  • Audit et risques : plateformes d’audit interne, de gestion des risques fiscaux et IT et de KYC qui renforcent la gouvernance .
  • Outils de gestion interne : GED, suivi du temps et gestion des affaires qui aident les cabinets et services financiers à organiser leurs processus .

Facturation électronique : compte à rebours et opportunité


La réforme de la facturation électronique n’est plus un concept.
À partir du 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront être capables de recevoir des factures électroniques via une plateforme agréée par l’État ; les grandes entreprises et les ETI devront quant à elles aussi les émettre. Un an plus tard, le 1er septembre 2027, l’obligation d’émission s’étendra à toutes les PME et micro‑entreprises .

Qu’est‑ce qu’une facture électronique ? Ce n’est pas un PDF envoyé par mail. La facture doit respecter un format structuré, contenir l’ensemble des mentions obligatoires dans des champs normalisés et être transmise au client par l’intermédiaire d’une plateforme agréée.

Si vous souhaitez approfondir le sujet n’hésitez pas a téléchargez notre guide

Au‑delà de l’e‑invoicing, la réforme introduit l’e‑reporting – la transmission des données de transaction et de paiement à l’administration fiscale – qui concerne toutes les entreprises assujetties à la TVA . Les factures et les données devront transiter par une plateforme agréée (anciennement appelée plateforme de dématérialisation partenaire), ou par une solution compatible connectée à cette plateforme .


Les bénéfices et le retard des entreprises

La généralisation de la facture électronique s’inscrit dans la lutte contre la fraude et la modernisation des échanges. Elle offre des bénéfices concrets : automatisation des tâches administratives, réduction des erreurs, renforcement de la traçabilité et de la sécurité des données, simplification des démarches fiscales et amélioration de la trésorerie grâce à des encaissements plus rapides .

Pourtant, les études montrent que les entreprises ne sont pas prêtes. Selon un baromètre OpinionWay de 2025, seulement 1 % des entreprises de 10 salariés et plus ont mis en place l’ensemble des prérequis et 4 % des ETI et grandes entreprises . Si 74 % des entreprises de moins de 250 salariés ont entendu parler de la réforme, seules 20 % savent quelle plateforme choisir et près de 49 % n’en connaissent aucune . Ce manque de préparation expose à des risques de traitement, retards de paiement et perte de compétitivité .

Transformer l’obligation en avantage

La facture électronique n’est pas qu’un changement de format : elle ouvre la voie à une gestion financière plus efficace où l’automatisation et la fiabilité deviennent des standards . Adopter des outils modernes permet de réduire le temps consacré à la facturation – actuellement près de quatre heures par semaine selon l’étude OpinionWay  – et d’optimiser tout le cycle financier, de la réception des factures fournisseurs à la gestion des créances clients .

En résumé, les directions financières ont deux choix : subir une réforme qu’elles n’ont pas anticipée ou transformer cette obligation en avantage concurrentiel.
Chez TREVYS, nous aidons nos clients à choisir la bonne plateforme, intégrer la facturation électronique à leurs ERP et former leurs équipes afin de sécuriser le projet. La facture électronique est un levier de performance; à vous d’en faire un accélérateur plutôt qu’un fardeau.

Les impératifs pour rester compétitif

La transformation actuelle impose des choix stratégiques clairs  :

  • Investir dans un socle technologique robuste capable de répondre aux obligations réglementaires présentes et futures . La facture électronique obligatoire et les exigences ESG ne laissent aucun répit.
  • Monter en compétences par la formation continue et le recrutement de profils hybrides maîtrisant la data, l’IA et le pilotage financier .
  • Repenserez vos processus internes afin d’exploiter pleinement les bénéfices de la digitalisation . L’outil ne remplace pas la méthode ; il l’exige.

Chez TREVYS, nous aidons nos clients à combiner ces outils et nos expertises métiers pour rester des partenaires stratégiques auprès de la direction générale et des actionnaires .

Notre conseil : prendre l’avantage


Les tendances techno‑comptables décrites ne sont pas des perspectives lointaines, elles sont déjà à l’œuvre. Le marché se consolide, les innovations se multiplient et la réglementation se durcit. Un CFO qui reste spectateur se fera dépasser. Un CFO qui anticipe, forme ses équipes et s’entoure de partenaires solides prendra un avantage décisif.

La question n’est pas de savoir si vous devez investir, mais comment et avec qui.
Chez TREVYS, nous ne nous contentons pas de commenter la transformation ; nous la conduisons.
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